UP CLOSE WITH: Teamleader Contemporary Department Alexandra Verduyn

Pour célébrer notre 50e anniversaire, nous mettons à l'honneur les personnes derrière Fashion Club 70. "Up Close With" ceux qui font partie de l'entreprise depuis de nombreuses années. Une série de 12 personnes, tout au long de l'année, qui définissent le demi-siècle de FC70.

COMMENT DÉCRIRIEZ-VOUS FASHION CLUB 70 EN UN MOT ?

Captivant et en constante évolution ! Chez Fashion Club 70, chaque jour est différent. De nouveaux clients, des goûts variés, une sélection toujours surprenante. Pas de copier-coller, mais des idées fraîches, saison après saison. C’est ce qui rend le travail si stimulant et vivant.

QUEL EST VOTRE RÔLE AU SEIN DE L'ENTREPRISE ET OÙ RÉSIDE VOTRE EXPERTISE ?

Je suis teamlead du département contemporary depuis 18 ans, un rôle qui ne cesse d’évoluer. J’ai commencé avec les lignes principales de marques comme Valentino, Roberto Cavalli et Marni. Aujourd’hui, je me concentre sur des collections contemporaines et des collaborations fortes. Ce qui rend mon travail si particulier ? Les relations que l’on construit. Je travaille avec certains fabricants depuis si longtemps que chaque rencontre ressemble à des retrouvailles avec de vieux amis, même à l’autre bout du monde.

QUELLE EST, SELON VOUS, LE CHANGEMENT LE PLUS SIGNIFICATIF DANS L'INDUSTRIE DE LA MODE CES DERNIÈRES ANNÉES, ET COMMENT FC70 Y A-T-IL RÉPONDU ?

Le monde de la mode est devenu beaucoup plus rationnel. Là où l’intuition et la spontanéité dominaient autrefois, les décisions sont aujourd’hui prises de manière plus réfléchie, basées sur les chiffres. Les budgets jouent un rôle plus important et les calculs sont plus serrés. Il y a moins de place pour l’instinct, même s’il reste essentiel dans la mode.

QUELLE EST VOTRE MEILLEURE SOUVENIR CHEZ FC70 ?

Un souvenir qui m’est toujours resté : le tout dernier défilé de Monsieur Valentino en 2008, au Carrousel du Louvre. Cinquante mannequins en robes de soirée identiques, toutes dans ce rouge Valentino parfait. Impressionnant. Avec un client, j’ai eu la chance d’accéder aux coulisses, en pleine effervescence. À l’époque, on n’avait pas encore de smartphones, donc pas de photos, mais l’image est gravée dans ma mémoire, comme si c’était hier.